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Le Projet

Pourquoi ce projet de renouvellement ?

En portant l’un des premiers projets éoliens installé dans le Tarn en 2003, la commune de Murat-sur-Vèbre a fait des Monts de Lacaune un territoire précurseur en matière de transition énergétique. Cet esprit novateur est toujours à l’œuvre et le parc éolien de Murat sera bientôt l’un des premiers parcs à bénéficier d’un renouvellement.

La fin du cycle de vie des éoliennes actuelles rend nécessaires l’anticipation et la préparation de la deuxième vie du parc éolien. De plus, l’évolution technologique des machines permettra de produire au moins deux fois plus d’électricité que le parc actuel, tout en conservant un nombre d’éolienne identique ou inférieur.


Le parc éolien renouvelé permettra également la mise en place d’un nouveau cycle économique afin de pérenniser les retombées financières pour les collectivités locales.

Les actualités du projet

Fin de l’enquête publique

L’enquête publique est maintenant terminée. Nous reviendrons vers vous prochainement avec les conclusions du commissaire enquêteur.
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Les études menées pour ce projet

Cette connaissance fine du territoire nous permettra d’adapter le projet éolien par des mesures d’évitement des zones sensibles, de réduction, de compensation, et de suivi des impacts.

Paysagère

Un expert paysagiste a étudié l’ensemble des unités paysagères, du patrimoine naturel et bâti et des lieux de vie dans un périmètre de 20km. Cette connaissance fine du paysage lui a permis de conseiller ERG tant sur le dimensionnement du nouveau parc (hauteur, nombre d’éoliennes, emplacement, …). Plusieurs outils sont à sa disposition pour analyser ce travail d’insertion tel que les photomontages, des cartes de saturation, des coupes topographiques… Ce travail assure la bonne insertion du projet éolien dans le paysage.

19_PDV_64_ existant 19_PDV_64_PM120_Projet

Prise de vue depuis la place du marché de Murat-sur-Vèbre, éolienne la plus proche 2,5 km.

20_PDV_63_existant 20_PDV_63_PM120_Projet

Prise de vue depuis Montegut, éolienne la plus proche 2,6 km. 

21_PDV_59_existant 21_PDV_59_PM120_Projet

Prise de vue depuis D622, éolienne la plus proche 2,6 km.

23_PDV_36_existant 23_PDV_36_PM120_Projet

Prise de vue depuis Longagnes, éolienne la plus proche 1,8 km.

Faune Flore

Le volet milieu naturel de l’étude d’impacts a été étudié par le bureau d’étude Altifaune. Des inventaires de la faune et de la flore ont été menés de février 2019 à janvier 2020 de manière à couvrir une année complète, sur le site d’implantation mais également dans un rayon de 5 km. Les prospections ont été adaptées aux espèces connues présentes, ainsi qu’à la nature des milieux et à la surface de la zone de projet. En amont des inventaires, Altifaune a étudié la bibliographie existante sur la biodiversité dans un rayon de 15 km.

Acoustique

Une campagne de mesures a été menée sur 6 lieux d’habitations et d’activité situés à proximité de la zone d’étude et représentatifs des lieux de vie. Les niveaux acoustiques ont été relevés 24h sur 24 sur une période de 16 jours.

Dans le cas d’un renouvellement du parc éolien, cette phase est un peu particulière, puisqu’il est nécessaire de déterminer le bruit existant sans que les éoliennes actuelles ne contribuent au niveau de bruit. Un arrêt des machines a donc été programmé sur certaines plages pour que le niveau de bruit sans éoliennes puisse être mesuré et corrélé avec les mesures relevées lorsque le parc actuel est en fonctionnement.

Vent

Un mât de mesures de vent a été installé en 2019 . Il comporte plusieurs instruments de mesure à différentes hauteurs. Il nous a permis de connaître pendant plus de deux ans les conditions météorologiques du site. Les girouettes mesurent la direction des vents et les anémomètres leurs vitesses. Nous avons mesuré également la température, l’humidité et la pression de l’air.

Toutes ces informations servent à calculer le potentiel énergétique du site et ont été également utilisées pour les études acoustiques et écologiques. D’ailleurs, nous avons également placé deux micros à ultrasons pour étudier l’activité des chauves-souris en hauteur et ainsi compléter les observations au sol.

Le projet de renouvellement

Courant 2016, lors de l’internalisation de la maintenance du parc, le fort potentiel de renouvellement est identifié au regard de l’ancienneté des installations et du gisement de vent exceptionnel du site.

Afin de confirmer cette faisabilité, une étude dite de « renouvellement» a été réalisée au sein du Groupe ERG, elle a permis, en s’appuyant sur un ensemble de données collectées tout au long de la période d’exploitation, de déterminer que le remplacement des anciennes éoliennes par des éoliennes récentes aux rendements plus élevés permettrait de produire une plus grande quantité d’énergie sur la même zone d’implantation.

Les premières discussions au sujet du renouvellement ont été initiées au début de l’année 2018 avec les élus et les résultats de l’étude ont été présentés une première fois lors d’un Conseil municipal le 18 juillet 2018.

Le 24 octobre 2018 la commune délibère favorablement sur le principe de renouveler le parc éolien actuel par des éoliennes plus performantes.

L'optimisation du parc

Avec 9 éoliennes, le projet de renouvellement comportera le même nombre d’éoliennes que le parc actuel.

Le gabarit des machines est modifié pour répondre à l’évolution des nouvelles technologies : la hauteur augmente ainsi que la longueur des pales, et donc le diamètre du rotor.

Le modèle précis de l’éolienne sera déterminé au moment de la construction, en fonction des machines disponibles sur le marché à ce moment-là.

En attendant, le projet est défini sur la base d’un gabarit définissant des dimensions maximales :

  • Hauteur max : 125 m en bout de pale
  • Diamètre max du rotor : 82 m

Grâce à l’évolution technique des machines, la puissance unitaire des éoliennes est potentiellement de 3 MW, soit plus du double des éoliennes actuelles.

Avec le même nombre d’éoliennes et une hauteur supérieure de 26 % aux éoliennes initiales :

  • On multiplie par 2.3 la puissance totale du parc.
  • On multiplie par 2,7 la production d’électricité.

Ainsi, ce ne sont plus 12 600 habitants, mais 34 000 habitants dont la consommation domestique annuelle pourrait être assurée par les éoliennes, soit plus de 4x le nombre d’habitants de la Communauté de communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc.